La résidence de l'enfant, communément appelée garde de l'enfant dans le langage courant, désigne l'endroit où l’enfant mineur va vivre de façon habituelle. Le juge aux affaires familiales ne peut pas fixer la résidence d'un enfant majeur.
Il y a plusieurs possibilités :
- La résidence du ou des enfants est fixée au domicile de chacun des parents de manière alternée. Dans l'exemple de garde alternée le plus courant, l'enfant réside une semaine chez l’un, puis la semaine suivante chez l'autre parent.
- La résidence du ou des enfants est fixée à titre habituel au domicile de l'un des parents. Dans ce cas, l'enfant voit son autre parent lors des droits de visite et d'hébergement (par exemple, 1 week-end sur 2).
La résidence ou la garde alternée consiste pour votre enfant à passer un temps identique, au domicile de chacun d'entre vous (par exemple, une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre).
La garde alternée présuppose une capacité d’entente et une bonne communication entre parents.
En outre, elle suppose que les parents résident à proximité l'un de l'autre, notamment pour que l’enfant puisse conserver la même école toute l’année, sans subir des temps de trajet excessifs.
Le choix doit être fait en fonction de l'intérêt de l'enfant et de la situation familiale.
Aussi il se peut que le temps de résidence de l'enfant au domicile de chaque parent ne soit pas obligatoirement identique, mais équitable.
Contrairement aux idées reçues, la résidence alternée n'empêche pas le versement d'une pension alimentaire lorsqu'il y a un écart important entre les revenus des parents et que cette aide est nécessaire à l’entretien et à l’éducation de l’enfant.
- Cependant, s’il n’y a pas d’accord entre les parents, le juge aux affaires familiales se charge de décider.
- L'enfant mineur ne détermine jamais lui-même son lieu de résidence, quel que soit son âge. Il peut cependant donner son avis, par exemple en demandant à être entendu par le juge.